Audrey Cauchet
Responsable de la durabilité
La durabilité est aussi une composante non négligeabled’accomplissement car le rôle des organisations ne se limite plus à larecherche de rentabilité. La volonté de créer un impact sur la société et/oul’environnement, et la prise en compte des besoins et attentes de sesparties prenantes sont des composantes additionnelles devenuesincontournables.
Notre approche de l’accomplissement
Dans notre Code de Conduite, nous avons pris deux engagements en lien avec la valeur d’entreprise « accomplissement », à savoir :
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Poursuivre nos objectifs avec passion en soutenant le développement personnel de nos employés, de nos clients et de nos partenaires.
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Promouvoir un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée, et le plaisir comme facteur clé de l’accomplissement professionnel.
Accomplissement au travail et quête de sens
Que nous soyons collaborateurs, managers ou dirigeants, la notion de sens dans le travail a pris une place de plus en plus importante depuis la pandémie, que nos sources de motivation soient intrinsèques ou extrinsèques. Dans un monde particulièrement instable sur les plans géopolitique et économique, auquel s’ajoute une aggravation du dérèglement climatique et des injustices sociales, il n’est pas surprenant qu’une partie de l’humanité souhaite contribuer à la création d’un futur désirable.
A fortiori dans le secteur financier, l’épanouissement ne se résume pas nécessairement au seul fait d’avoir un salaire confortable. Un environnement de travail agréable, de bonnes relations entre collègues, des liens de confiance avec sa hiérarchie, des possibilités de formation, la participation à des projets entrepreneuriaux sont autant d’exemples qui soutiennent le développement personnel des collaborateurs.
La durabilité est aussi une composante non négligeabled’accomplissement car le rôle des organisations ne se limite plus à larecherche de rentabilité. La volonté de créer un impact sur la société et/oul’environnement, et la prise en compte des besoins et attentes de sesparties prenantes sont des composantes additionnelles devenuesincontournables.
Parfois perçus comme des idéalistes au sein de leur organisation, les Responsables de la durabilité sont en réalité plus lucides qu’il n’y paraît. Ils sont conscients des obstacles auxquels ils doivent faire face (manque d’appétence pour les investissements ou placements durables, besoins de formation / vulgarisation vis-à-vis de leurs parties prenantes, évolutions réglementaires, etc.) mais ils considèrent leurs rôles et responsabilités comme une « mission de vie » dont les bénéfices sont supérieurs et vont au-delà des seules frontières de leur organisation. [1] dont les bénéfices sont supérieurs et vont au-delà des seules frontières de leur organisation.
Chez ONE swiss bank, nous favorisons l’esprit entrepreneurial, à l’image de ce qui a été mis en place depuis 2021 en matière de durabilité. Par exemple, l’entreprise offre un cadre propice à l’engagement pour des actions caritatives en faveur d’associations qui résonnent avec notre vécu personnel et notre sensibilité.
En 2024, nous sommes fiers d’avoir soutenu le foyer Arabelle qui, depuis 60 ans, propose un hébergement et une crèche pour venir en aide aux femmes victimes de violences conjugales, et à leurs enfants.
La qualité de vie au travail au coeur de la responsabilité sociétale des entreprises
La norme ISO 26000:2010 (Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale) est une norme de référence pour toute organisation souhaitant mettre en place une démarche de durabilité. Elle adresse sept questions centrales dont les relations et conditions de travail. Il y a d’ailleurs une interopérabilité entre la norme ISO 26000 et d’autres référentiels comme les standards internationaux de la Global Reporting Initiative ou plus localement la certification EcoEntreprise.
Notre lieu de travail est un lieu de vie où nous passons finalement la majeure partie de notre temps, alors il est essentiel, en tant qu’employeur responsable, de se soucier du bien-être de ses collaborateurs. Nul besoin de rappeler que l’une des clés de l’épanouissement repose sur la satisfaction de quatre piliers, à savoir le pilier familial, le pilier sentimental, le pilier amical et le pilier professionnel. Si l’un de ces piliers n’est pas satisfait, alors c’est comme être assis sur une chaise à trois pieds, nous vivons en déséquilibre…
Le respect d’un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la possibilité de faire deux jours de télétravail par semaine ou l’instaurationd’un congé paternité de quinze jours sont autant d’initiatives que ONE swiss bank a mis en place pour offrir un environnement de travail propice à l’épanouissement personnel. Les entreprises sont conscientes que ces avantages concurrentiels permettent d’attirer et de retenir les talents, mais aussi de contribuer à sa bonne réputation.
Dans un article paru dans Le Temps en mars 2024 [2], la philosophe Julia de Funès, connue pour son franc-parler, considère « qu’il y a un changement de place du travail dans nos vies. C’est un moyen et plus une finalité en tant que telle. On ne vit plus pour un bon travail, mais on travaille pour vivre le mieux possible. […] ». Il y a fort à parier que les organisations privilégiant une obligation de résultat et non une obligation de moyen, de la flexibilité et de l’autonomie offrent un environnement de travail plus agréable. On entre alors dans une relation « gagnant-gagnant » où des collaborateurs épanouis sont généralement plus productifs sans pour autant effectuer des heures supplémentaires, et les relations avec leurs collègues sont plus apaisées. Ces organisations sont aussi plus propices à faire face à des périodes plus difficiles, et donc plus résilientes…
[1] Blog Swiss Leaders / My life mission: a fad or a way to be happier? (Jürg Eggenberger)
[2] Le Temps / Julia de Funès : « Nous n’avons jamais autant parlé de bonheur en entreprise et il n’y a jamais eu autant de burn-out »